Hélène, une de mes patientes, vivait une vie pour deux dans la relation fusionnelle à sa mère perverse narcissique. Elle portait les émotions pénibles que sa mère ne reconnaissait pas en elle. Sa phobie du dentiste correspondait à la phobie de la sexualité que sa mère avait niée, suite à l'inceste avec son propre père. Durant son enfance, Hélène était contrainte d'aller constamment chez le dentiste sans avoir de problèmes dentaires. Hélène percevait la souffrance refoulée de sa mère et se positionnait en sauveur, prenant en charge les besoins et désirs maternels en s'oubliant elle-même.
Mais sa mère, imprévisible, froide et critique, ne lui donnait jamais la reconnaissance dont elle aurait eu besoin pour s'épanouir dans l'enfance, puis à l'âge adulte. Cette mère envahissante accaparait l'attention de sa fille, ce qui a empêché Hélène de construire sa propre identité et de s'accomplir professionnellement. Souffrant d'une grande insécurité affective, elle n'avait pas reçu le soutien, le réconfort et l'empathie indispensables à un attachement sécurisant. Hélène présentait un trouble de l'attachement insécure anxieux, anticipant constamment les besoins d'autrui dans l'espoir de recevoir l'amour et la reconnaissance qui lui avaient tant manqué, sans identifier ses propres émotions, besoins et limites.
En tant que psychologue à Namur, entre Charneux et Liège, je l'ai accompagnée pour se libérer de cette relation toxique. Découvrez comment Hélène a pu retrouver son identité et s'épanouir grâce à une psychothérapie personnalisée, alliant écoute empathique et approche comportementale.
Quand Hélène est venue me consulter, elle était épuisée par cette relation fusionnelle avec sa mère narcissique. Depuis l'enfance, elle endossait le rôle de « sauveur », portant la souffrance maternelle liée à un passé d'inceste. Sa phobie du dentiste reflétait symboliquement le tabou de la sexualité nié par sa mère.
Hélène avait grandi sans repères stables, ballottée par les sautes d'humeur d'une mère tour à tour froide et envahissante. Privée de reconnaissance et de sécurité affective, elle avait développé un attachement insécure anxieux, cherchant désespérément à combler le vide en anticipant les attentes de l'autre. Cette quête sans fin l'empêchait de se réaliser et l'entraînait dans un épuisement tant physique que psychique.
En choisissant de consulter dans mon cabinet à Namur, Hélène aspirait à sortir de cette spirale et à se réapproprier sa vie. Mon approche intégrative, alliant psychanalyse, hypnose, thérapies comportementale et systémique, me permettait de lui proposer un accompagnement sur-mesure pour l'aider à se détacher progressivement de l'emprise maternelle.
La première étape a été d'amener Hélène, en douceur, à réaliser l'impact de cette relation toxique sur sa vie. Elle a pris conscience qu'en étant entièrement focalisée sur sa mère, elle en avait oublié ses propres désirs et sa quête identitaire. Son dévouement lui procurait un sentiment de valorisation, mais au prix d'un stress permanent et d'une profonde dépression (dévalorisation, peur de l'abandon, culpabilité excessive, retrait social...).
Hélène a progressivement appris à reconnaître et verbaliser ses émotions, besoins et limites. Des exercices ciblés l'ont aidée à développer des activités sources de bien-être et d'estime de soi (cours de cuisine, yoga...). En renforçant son Moi, elle a pu prendre du recul et poser des limites face aux intrusions maternelles, comme ces appels intempestifs qui sabotaient même ses vacances.
Au fil des séances, Hélène a réalisé que sa mère ne changerait pas et qu'il était vain de vouloir la « sauver ». Accepter sa colère a été une étape cruciale pour se détacher de la fusion. Nous avons travaillé sur l'affirmation de soi et la définition de limites saines dans la relation. Hélène a appris à se protéger des intrusions et à investir sa propre existence, tout en maintenant un lien avec sa mère à un niveau supportable pour elle.
Au début de la thérapie, Hélène craignait de s'effondrer en réalisant l'ampleur des dégâts causés par sa mère. Mais elle a découvert que le processus de reconstruction identitaire lui permettait de trouver une sécurité intérieure et de nouvelles ressources. Apprendre à s'écouter, à respecter ses besoins et limites lui a permis de s'extirper graduellement de la fusion pour devenir un individu à part entière.
Aujourd'hui, Hélène a retrouvé le goût de vivre. Elle s'autorise à exister pour elle-même, à s'épanouir dans son travail et ses loisirs. La relation avec sa mère reste compliquée, mais en maintenant un cadre ferme, Hélène parvient à ne plus se laisser envahir. Elle a réappris à faire confiance et à créer des liens sains, où donner et recevoir sont enfin équilibrés.
À retenir : Si vous avez grandi avec un parent pervers narcissique, osez demander de l'aide. Une relation fusionnelle toxique entrave la construction identitaire et sabote l'épanouissement personnel. Avec un accompagnement adapté, il est possible de s'en libérer et de retrouver l'estime et l'amour de soi.
L'histoire d'Hélène illustre l'impact dévastateur qu'une relation fusionnelle pathologique peut avoir sur la vie d'un individu, mais aussi le chemin vers la guérison grâce à une psychothérapie adaptée. En tant que psychologue à Namur, Charneux et Liège, je propose un accompagnement sur-mesure intégrant diverses approches (psychanalyse, hypnose, TCC, coaching en théorie polyvagale, EMDR, ...) afin de répondre au mieux aux besoins de chacun.
Si comme Hélène, vous souffrez d'une relation parent-enfant destructrice et aspirez à retrouver votre identité, n'hésitez pas à me contacter. Ensemble, nous cheminerons vers votre renaissance, dans une atmosphère bienveillante et sécurisante. Vous aussi, vous avez le droit d'exister et de vous épanouir !
Vous pouvez également approfondir votre compréhension du sujet en lisant "Les femmes perverses narcissiques", éd. Ellipses, col. 100 questions/réponses.
Si l'histoire d'Hélène vous parle et si vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter Christine Calonne psychologue psychothérapeute à Namur et à Liège +32 42 90 58 14 ou lui écrire sur son formulaire contact